vendredi 12 mars 2010
Quand il s'agit de Charles....
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici,
Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;
Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
... après cela, qu'ajouter d'utile??
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Rendez-vous sur la lande
RépondreSupprimerEt qu'enfin cesse l'hallali
Qu'on me presse une orange
De ma peine je ferai mon lit
Dans les herbes folles
Tu peux courir
Pour des aveux.
A.Baschung.Mes prisons.Fantaisie Militaire 1998.