mardi 9 mars 2010

les citations ont aussi du bon

J'avoue René Char ne m'est pas du tout familier, mais juste quelques vers peuvent suffire.

"Impose ta chance, Serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder ils s'habitueront".

Voila, j'avais juste envie de partager ces quelques mots.
Je les avais croisés sur la 4eme de couv de libération, quand je lisais encore ce journal, ils concluaient un portrait de Dominique Blanc.
Je les ai retrouvés avec plaisir.


Pour ce qui est des suites des portiques:
le portique a sonné à l'aller et au retour, avec 2 palpations à la clef dont une spécialement dérangeante au retour. jusqu'à un triffouillage des armatures de mon soutien gorge, qui ont elles aussi dû user de toute leur souplesse pour ne pas craquer!
Quelques turbulences, un peu trop faibles. A l'aller, mon voisin était parfait: working boy, impoli, chèrement vêtu et sans aucune classe, glouton et ridicule d'exigences. Une place libre entre nous était salutaire.
Aucun souvenir de mon voisin du retour.
Quelle est la pire des situations?
Ensuite retour nocturne à la maison. Comme prévu. Et, tout aussi attendues, des cernes qui s'épanouissent à une vitesse record. Certains effets spéciaux sont moins réussis. Je me délite avec brio et un certain talent.
Une journée de travail plus tard et voici le week end. Week end qui se doit de démarrer dès le vendredi.
Celui-ci ne déroge pas à cette règle.
La fatigue n'est pas une raison suffisante pour se recroqueviller et couver mon besoin de sommeil, de confort et d'abysses.
Au détour de ce week end, mon ostéopathe n'abonde pas dans mon sens et me rappelle à l'ordre, toujours avec une grande gentillesse: un expert en ultimatum!
Je passe sur le reste de ce temps qui est passé entre famille et amis, mots, silences et vacarmes de bruits et de musiques, vacarmes aussi surement violents de confidences délicates.
Je continue à me bercer des acouphènes suite à tout cela.
Et je mûris un nouveau billet, pour bientôt.

2 commentaires:

  1. C'est drôle, c'est la phrase favorite d'Alice... On en a parlé à Noël, parce que c'est aussi le poète favori d'Olivier!
    Mathilde

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  2. Ces portiques me font penser aux coucous suisses. Point de chalet de bois, ni de pive faisant contrepoids, mais plutôt une boite en fer gris,sale, sans fond,ni couvercle totalement dépourvue du charme helvétique désuet de ces petits objets.
    C’est le cri de ces machines, à chaque passage suspect, qui me rappelle le chant de ces coucous scandant le temps qui passe et, qui attire mon attention.
    Je connais le penchant de ces boitiers pour la gent féminine. D’aucuns pourraient dire qu’ils ont bon goût mais l’exaspération, l’incrédulité et parfois l’inquiétude de ces femmes devant une telle discrimination est là pour rappeler que le bon goût n’a rien à faire dans ce sordide effeuillage auquel elles se voient confrontées sous l’œil voyeur des voyageurs qui découvrent dans l «’événement » une distraction dans le morne ennui des procédures de contrôle.
    La sophistication de l’habillement de certaines femmes, malgré toutes les précautions dont elles se sont entourées avant de pénétrer dans le boitier, les transforme en coucous malgré elles.

    Un premier passage, une première alarme, un premier coucou, on enlève un bracelet qui avait échappe au premier examen. Deuxième passage, deuxième alarme, deuxième coucou, cette fois il s’agit d’une broche dissimulée par un foulard et oubliée sur un chemisier, troisième passage, troisième alarme, troisième coucou, adieux les escarpins métallisés
    Je regarde ces strip-teases d’un regard interrogateur.Quelle autre effet la dame va t-elle devoir abandonner? Je m’étonne parfois qu’elles parviennent encore à retirer un objet tant elles me paraissent déjà presque entièrement dévêtues.
    Mes coucous n’ont jamais indiqué 4 heures. Ouf !... Nous n’avons jamais dépassé les limites de la bienséance.

    Je crois bien qu’un jour, un jour de folie provocatrice, je franchirai ces portes en petite tenue.


    Coucou, coucou, coucou
    EL

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