dimanche 2 octobre 2011

un angle un peu différent







Des congés en décalé, des sursauts d'été recalés en automne, forcément ça destabilise et je ne m'en sors pas indemne...

Alors, moitié pour le plaisir des mots, moitié pour démêler ces réflexions diffuses qui affleurent à l'occasion des vacances comme le font les cailloux d'un champs en jachère, je reprends le clavier pour quelques formules.

Le prochain "vrai" message est en préparation, mais je dois encore laisser un peu le sable filer entre mes orteils, mes pattes d'oie se creuser de sel au soleil et mes pas se plomber par trop de balades ...

Donc, en attendant, quelques cailloux sortis de mes méninges désoeuvrés, des phrases qui se la philosophent à deux balles aux détours des dunes.



"Ce n'est pas l'excès de travail qui épuise mais le manque de repos. Ce n'est pas la vieillesse qui est rude mais le manque de vie devant soi."

"Le manque d'intelligence et d'écoute des débats est plus affligeant que la vacuité des échanges."

"Que les journalistes continuent à se prendre pour des procureurs, les animateurs pour des journalistes, les invités de talk-show pour des leaders d'opinion, les publicitaires vieillissants rôtis d'UV pour des sociologues, les Hommes politiques pour des serviteurs fussent-ils de la république, que ce jeu continue, s'amplifie et s'emballe comme des chaises musicales effrénées, et qu'enfin ils se retrouvent le cul par terre, là où leurs pieds n'ont plus d'empreintes depuis longtemps".

"La peur avouée de vieillir est souvent narcissique: peur de souffrir, de se flétrir, d'être dépendant. Ma peur inavouée est de savoir devoir se séparer irréparablement des autres, juste un peu plus âgés ou juste comme moi, avant même que de n'avoir à le faire de ma propre jeunesse".

"Michel Jonasz: le visage de mon père, mais vivant et avec une moustache... saisissant de ressemblance. C'est une chance de ne pas pouvoir oublier son image. Une chance parfois un peu violente."

"Faire plaisir est une façon élégante et utile de s'oublier enfin - y trouver de l'émotion permet de se retrouver".

"Il faut que j'écrive un bouquin sur l'art de ne pas être grand-mère".

"Plus ridicule qu'un quinquagénaire avec un égo démesuré, un quinquagénaire avec un égo démesuré de trentenaire".

"Vivre au jour le jour, c'est ne pas être mort de nuit en nuit... j'aime autant l'inverse".

Pas de moi, mais j'adore "le verre n'est ni à moitié vide, ni à moitié plein, mais juste parfois deux fois trop grand"... et ça vaut aussi pour les lit de coin, même d'1m 20 ...


Et voila le genre de réflexions auxquelles conduisent quelques jours de vacances après trop de tout et pas assez d'essentiels - flippant, n'est-il pas?

Sur ce, je vais réviser mes grasses mat, siestes et assoupissements divers, mes discussions banales ou passionnées, mes silences, mes balades littorales et autres respirations enfin à plein poumon (il était temps) et enfin iodées. Je vais également aussi chercher un entonnoir à ma taille, au cas où ces quelques lignes deviennent mon régime nominal.


Certainement à bientôt, quelque soit mon nouveau couvre-chef, pour une balade charentaise apaisée et tranquille, au rythme des cagouilles.

2 commentaires:

  1. Commentaire tardif, mais qui vient se poser où il peut: J'adore quand tu fais ton Jean-Michel Ribes, encore des brèves de comptoir stp la louve..

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  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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